Collectif

Faire partie du monde. reflexions ecofeministes

Faire partie du monde. reflexions ecofeministes 9782890916050

18.95$

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Disponibilité: En main

À l’heure où des crises environnementales, économiques, politiques et humanitaires se croisent et menacent jusqu’à la vie sur Terre, il est troublant de constater que nous ne faisons toujours pas de la défense du vivant une priorité. Et si le travail de soin, les modes de vie égalitaires et durables souffraient du même mépris qui a longtemps occulté le savoir et l’action des femmes? Ce livre postule l’urgence de l’écoféminisme. Comprendre les similitudes dans le fonctionnement du patriarcat et de l’exploitation de la nature permet de revaloriser de puissantes stratégies de résistance. Les auteures de ce recueil réfléchissent à la décentralisation du pouvoir, à la décolonisation, aux droits des animaux, à la crise de la reproduction, aux grands projets d’exploitation des ressources, au retour à la terre, à la financiarisation du vivant, à la justice entre générations. Toutes sont engagées sur plusieurs fronts pour freiner la destruction du monde. Et pensent que nous n’y arriverons pas sans rompre radicalement avec l’idéologie de domination.Avec des textes de Catherine Beau-Ferron, Marie-Anne Casselot, Élise Desaulniers, Ellen Gabriel, Céline Hequet, Anna Kruzynski, Jacinthe Leblanc, Valérie Lefebvre-Faucher, Pattie O’Green et Maude Prud’homme.

Marie-Anne Casselot est doctorante en philosophie à l’Université Laval. Active pendant 7 ans dans l’administration du blogue Je suis féministe, elle s’est impliquée dans plusieurs projets féministes, notamment sur la place des femmes en philosophie. Plus récemment, elle réfléchit et écrit sur les sujets divers des corporalités, de l’espace, de l’environnement, des affects féministes et finalement de la temporalité. Elle souhaite enseigner la philosophie féministe quelque part au Québec dans un futur proche.

Valérie Lefebvre-Faucher est éditrice militante. Elle a beaucoup rêvé de ce livre quand elle se spécialisait dans les essais écolos. Elle a fait une maîtrise en création littéraire à l’UQAM, qui portait sur les liens entre le droit et la littérature. On peut la lire dans plusieurs revues en ligne, notamment Raisons-sociales.